Thiès et les MSAD
C'est une visite culturelle qui nous attend aujourd'hui : les Manufactures sénégalaises des Arts Décoratifs (MSAD), implantées à Thiès en 1966 à l'initiative de Léopold Sédar Senghor (LSS ici, on comprend...). C'est un endroit difficile à trouver car, comme souvent malheureusement, il manque des panneaux indicateurs. Une charmante étudiante nous a mené à l'entrée de la Manufacture.
A l'intérieur se trouve le hall d'exposition, dans lequel une vingtaine d'oeuvres sont exposées (photos interdites...).
Il s'agit de véritables produits de luxe, car les tapisseries prestigieuses, dignes d'Aubusson ou des Gobelins sont réalisées par des ouvriers et ouvrières durant plusieurs mois. Leur prix n'est pas accessible à toutes les bourses : 500 000 FCFA le m2 (soit plus de 700 euros le m2...).
Chaque modèle original est numéroté et ne peut être reproduit plus de 8 fois.
Après la MSAD, nous nous sommes rendus, non loin de là, au village artisanal de Thiès. Il s'agit du plus grand centre artisanal du Sénégal par sa superficie. Il regroupe 10 corps de métier, sur un ancien site colonial : maroquiniers, bijoutiers, menuisiers, cordonniers, peintres...
Un artiste peintre sous-verre :
Après ces visites, une pause déjeuner au restaurant Massa-Massa de Thiès est la bienvenue. Le cadre est très sympa et la cuisine très bonne.
Nous partons en direction de la capitale. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons visiter le monastère de Keur Moussa. Il compte une quarantaine de moines, qui vendent les produits de leur ferme et de leurs vergers. Les fidèles viennent de loin assister à la messe du dimanche, aux sons des koras, balafons et djembés.